LE VIGNERON


Initié aux vins dès ma plus tendre enfance par un grand-père maternel vigneron en Anjou, je suis, comme qui dirait, tombé dedans quand j’étais petit. Mon grand frère vigneron dans les coteaux du Layon (Jo Pithon) s’est installé alors que je n’avais que 4 ans. Des souvenirs dans sa cave, j’en ai des dizaines … et que des bons !

C’est donc naturellement que je suis venu au vin ou que le vin est venu à moi. Dès l’âge de 14 ans, j’ai travaillé dans les vignes par apprentissage dans mon Anjou natal. Sensibilisé très tôt à la qualité, j’ai quitté à 18 ans révolus, mes terres maternelles pour continuer ma formation dans la région bordelaise.

Quelques stages m’ont permis de découvrir d’autres régions telles que le Jurançon, ou le Beaujolais. Les études enfin terminées, j’ai pu me concentrer pleinement à ma passion de la terre et du vin.

D’expérience en expérience, cinq ans se sont écoulés à travailler dans le Bordelais (Saint-Émilion) gravissant peu à peu les échelons de la connaissance.
La vie m’a fait rencontrer beaucoup de gens et entre autres, Stéphane Derenoncourt, vinificateur autodidacte du bordelais.
J’ai découvert avec lui la sensibilité, comment les vins peuvent devenir plaisir, équilibre et légèreté.

L’amour du travail bien fait, la précision dans le choix des interventions, l’importance de la dégustation dans l’élaboration des vins, le respect de la matière première.


Ca paraît tout bête, mais c’est tout ce que l’on ne vous enseigne pas à l’école… Jamais on n’apprend que l’essentiel est de faire les vins que l’on aime, jamais on ne vous parle de poésie, d’amour, de plaisir. Et Stéphane m’a fait prendre conscience de tout cela et rien de plus … Parfois, une rencontre change beaucoup.

Naturellement (comme il m’a paru naturel d’avoir une vache, une jument et un chien pour mon équilibre personnel) est venu le désir profond et nécessaire de voler de mes propres ailes, ou de vinifier mes propres vignes.


Fin 2000, je me suis mis à la recherche d’un lieu de vie, d’un lieu où je pourrais vivre cette passion de la terre et du vin.

J’ai été comme attiré par Calce, dans les Pyrénées-Orientales, comme s’il ne pouvait y avoir d’autres endroits où je pourrais vivre cette aventure. Un coup de téléphone et une rencontre avec Gérard Gauby (copain de mon frère) et je ne suis jamais reparti.

En un mois je suis passé de chômeur à vigneron, les dossiers à la banque ont remplacé les dossiers Assedic.

Le rêve irréalisable, avoir ses vignes, ses barriques, son vin se réalisait : un vrai conte de fées ! Le premier jour dans mes vignes reste à jamais gravé dans ma mémoire : 03 janvier 2001. Commune de Calce.

Vieux Carignan plantés par un certain Saturne en 1940. Vue imprenable sur la Méditerranée, les Corbières, les Pyrénées. Sécateur à la main. Tête baissée. L’aventure de ma vie commençait alors.

Jamais dans ma jeune vie, je n’aurais pensé que cela serait possible : avoir à moi, rien qu’à moi, 8.5 hectares, de vielles vignes sur des coteaux de schistes. Même dans mes rêves les plus fous ce n’était pas si beau, une nouvelle vie commençait, ma vie, non pas l’aboutissement mais le début d’une folle aventure.

«Liberté je chéris ton nom !»

Dès lors une seule vie : tout donner à mes vignes pour qu’elles me le rendent dans leurs raisins, et dans mon vin.
En être fier, y mettre ses tripes, sa sueur, son amour, ses désirs, sa joie et sa rêverie. La Bio était pour moi une évidence, une marque de respect, une exigence qualitative, un choix de vie.
Irrationnelle économiquement pour une jeune entreprise comme la mienne, mais je ne sais pas être autrement qu’entier, généreux et naturel.
D’expérience en expérience, cinq ans se sont écoulés à travailler dans le Bordelais (Saint-Émilion) gravissant peu à peu les échelons de la connaissance.
La vie m’a fait rencontrer beaucoup de gens et entre autres, Stéphane Derenoncourt, vinificateur autodidacte du bordelais.
J’ai découvert avec lui la sensibilité, comment les vins peuvent devenir plaisir, équilibre et légèreté.

L’amour du travail bien fait, la précision dans le choix des interventions, l’importance de la dégustation dans l’élaboration des vins, le respect de la matière première.


Ca paraît tout bête, mais c’est tout ce que l’on ne vous enseigne pas à l’école… Jamais on n’apprend que l’essentiel est de faire les vins que l’on aime, jamais on ne vous parle de poésie, d’amour, de plaisir. Et Stéphane m’a fait prendre conscience de tout cela et rien de plus … Parfois, une rencontre change beaucoup.

Naturellement (comme il m’a paru naturel d’avoir une vache, une jument et un chien pour mon équilibre personnel) est venu le désir profond et nécessaire de voler de mes propres ailes, ou de vinifier mes propres vignes.


Fin 2000, je me suis mis à la recherche d’un lieu de vie, d’un lieu où je pourrais vivre cette passion de la terre et du vin.

J’ai été comme attiré par Calce, dans les Pyrénées-Orientales, comme s’il ne pouvait y avoir d’autres endroits où je pourrais vivre cette aventure. Un coup de téléphone et une rencontre avec Gérard Gauby (copain de mon frère) et je ne suis jamais reparti.

En un mois je suis passé de chômeur à vigneron, les dossiers à la banque ont remplacé les dossiers Assedic.

Le rêve irréalisable, avoir ses vignes, ses barriques, son vin se réalisait : un vrai conte de fées ! Le premier jour dans mes vignes reste à jamais gravé dans ma mémoire : 03 janvier 2001. Commune de Calce.

Vieux Carignan plantés par un certain Saturne en 1940. Vue imprenable sur la Méditerranée, les Corbières, les Pyrénées. Sécateur à la main. Tête baissée. L’aventure de ma vie commençait alors.

Jamais dans ma jeune vie, je n’aurais pensé que cela serait possible : avoir à moi, rien qu’à moi, 8.5 hectares, de vielles vignes sur des coteaux de schistes. Même dans mes rêves les plus fous ce n’était pas si beau, une nouvelle vie commençait, ma vie, non pas l’aboutissement mais le début d’une folle aventure.

«Liberté je chéris ton nom !»

Dès lors une seule envie : tout donner à mes vignes pour qu’elles me le rendent dans leurs raisins, et dans mon vin.
En être fier, y mettre ses tripes, sa sueur, son amour, ses désirs, sa joie et sa rêverie. La Bio était pour moi une évidence, une marque de respect, une exigence qualitative, un choix de vie.
Irrationnelle économiquement pour une jeune entreprise comme la mienne, mais je ne sais pas être autrement qu’entier, généreux et naturel.


NOTRE EQUIPE


Amandine, Dorian, Samuel, Maya, Simon, Benjamin et moi, Olivier, vigneron à tout faire.


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